Aprile 19, 2024

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Everton, fin du game? / Premier League / J34 / Liverpool-Everton / SOFOOT.com

Si la lutte pour le maintien fait rage en Hexagone, un véritable tremblement de terre pourrait avoir lieu de l’autre côté de la Manche. À sept journées de la fin du bal, Everton est dans une mauvaise posture, et l’hypothèse d’une première relégation depuis 71 ans n’est pas à carter. Pour s’éloigner du gouffre, il faudra gratter des points contre Arsenal, Leicester, Chelsea et à Anfield, face au rival Liverpool, dès ce dimanche. La faute à qui? Le milliardaire iranien Farhad Moshiri, installé sur les bords de la Mersey depuis 2016, a beau avoir dépensé sans compter, il n’en n’est pas moins responsable de ce fiasco.

« Après une recherche esaustivo, nous avons trouvé le partenaire idéal pour faire avancer le club. Questo è il motivo per cui hai bisogno di informazioni sul corso di 18 persone in più e in una conoscenza del calcio, ses moyens financiers et son esprit authentique m’ont convaincu qu’il est l’homme idéal pour soutenir Everton. » Ce 27 février 2016, il presidente Bill Kenwright en est certo : il a enfin trouvé un investitore crédible et capace d’emmener, à court terme, les Caramelle aux côtés des cadors du championnat inglese. Une ambizione débordante et un espoir transformé en désespoir ces dernières semaines. Sei anni dopo il club per l’homme d’affaires iranien, l’Everton n’est pas à l’abri de glisser dans la zone rouge en Premier League.

Davide contro Golia

Avec seulement une petite unité d’avance (29 punti in totale) sul premier relégable et un match en moins, Everton est encore loin d’avoir assicurato a parmi l’élite du Royaume la saison prochaine. Il calcolo è semplice: pour ne pas monter dans l’ascenseur, la bande di Frank Lampard doit faire mieux que Burnley, premier relégable et 28 points au compteur, lors de leurs 7 prochains rendez-vous. La tâche ne sera pas simple au vu du calendrier infernal des Caramelle (déplacements à Liverpool, Arsenal et Leicester ; réception de Chelsea) quand les Claretti semblent bénéficier d’un program moins effrayant (Wolverhampton, Aston Villa et Newcastle à la maison ; voyages à Watford, Tottenham et Aston Villa, pour un match en retard).

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Autre bemol pour l’Everton: la decisione très forte d’Alan Pace. « Nous avons ressenti qu’un changement était nécessaire pour donner à l’équipe le plus de chances possible de se maintenir en Premier League » avait indiqué il presidente di Burnley le 15 avril dernier, al momento del mettre Sean Dyche à la porte. Les coéquipiers de Wout Weghorst ont rendu deux excellentes copy depuis l’éviction du tacticien britannique. Una partita nulla (1-1) à West Ham e un succès face à Southampton (2-0). Difficile d’en dire autant pour les soldats de Lampard, qui ont arraché un point inespéré face à Leicester (1-1) dans le temps addednel il ya quelques jours. Poussifs, brouillons, et sans schéma de jeu défini depuis l’arrivée de l’ancienne gloire des Blues le 31 janvier dernier, les Caramelle Devront résister à l’ogre Liverpool, che ha ottenuto 47 punti in più rispetto al suo rivale avant de le recevoir ad Anfield.

« Nous allons jouer contre l’équipe la plus forte et la plus en form du championnat. Nous sommes les outsiders, c’est clair. Mais nous devons nous battreun lanciatore Lampard en conférence de presse vendridi dernier. J’attends de la passion, du combat et de l’envie. Il n’y a pas un plan de jeu au monde qui fonctionnera sans cela. » Un défi de taille pour la pire équipe à l’extérieur cette saison en Premier League (6 punti empochés en 15 déplacements) face à la meilleure attaque à domicile. Pour ne rien arrangiatore, l’entraîneur anglais va devoir composer sans ses deux hommes forts, Dominic Calvert-Lewin et Donny van de Beek. De retour sur les terrains après deux mois d’absence mercredi dernier, Yerry Mina pourrait aussi rester à la maison ce dimanche après avoir ressenti une gêne à l’entraînement. Mais si à quelques heures du déplacement chez son voisin, le soldat bleu se retrouve plus désarmé que jamais, c’est bien que les commandants n’ont jamais vraiment rempli les étuis à munitions.

« Quand Haaland était à Salzbourg, j’avais longuement discuté avec son père et nous avions conclu un accordo de quatre milioni di euro. Soluzione quatre! Le club n’a pas voulu me soutenir. » Steve Walsh, direttore del reclutamento d’Everton tra il 2016 e il 2018

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Le satin, des grosses sommes et Erling Haaland

Au moment de voir Tottenham en passer cinq à Everton le 7 mars dernier, la presse britannique s’était interrogagée: comment une équipe composée de joueurs séduisants – quoi qu’on en dise – à l’instar de Richarlison, Allourucé Abdou encore Van de Beek, pouvait paraître si inoffensive ? Une histoire d’instabilité et de projet sans beaucoup de clarté, à l’immagine di cette statistique délirante ce jour-là : le onze aligné par Lampard contre les speroni était composé de joueurs achetés sous sei entraîneurs différents. Jordan Pickford, Michael Keane e Dominic Calvert-Lewin sono arrivati ​​sotto Ronald Koeman; Richarlison per rafforzare l’equipe di Marco Silva ; Allan et Abdoulaye Doucouré ciondolo il mandato di Carlo Ancelotti ; in più dell’arrivo di Donny van de Beek, Jonjoe Kenny e Anthony Gordon in aggiunta all’equipe prima di Lampard ces derniers mois ; Mason Holgate a été franchement lancia di Sam Allardyce à l’hiver 2017 ; Enfin l’éternel Seamus Coleman a déposé ses valises au club nel 2009. Tout ça dénote d’un déséquilibre sanglant. La continuità n’existe pas depuis l’arrivée de Moshiri et l’éviction di Roberto Martínez.

C’est bien connu, avec le temps et la pazienza, la feuille du mûrier devient de la soie. Mais pressé et désireux d’avoir des résultats rapidement, il milliardaire Farhad Moshiri a décidé de récolter trop de fruit aux dépens de la qualità et de la cohérence d’un progetto. Aucune sorpresa que l’elaboré tessile à la fin n’ait pas pris la couleur attendue. Depuis six ans, Everton a déboursé pas moins de 620 milioni di euro pour se renforcer. Une somme astronomique qui place le club de la Mersey parmi les plus dépensiers d’Europe. le Caramelle payent paradoxalement aujourd’hui cette impazience et ce problème de gestion. Si le asse A réalisé de jolis coups, à l’image d’Idrissa Gueye, acheté pour seulement huit million d’euros nel 2016, la grande majorité des achats sous l’ère Moshiri n’ont pas convaincu. Au rayon des échecs: Gylfi Sigurdsson (50 milioni) ; Davy Klaassen, André Gomes et Moise Kean (30 milioni) ; Yannick Bolasie (29 milioni) ; Alex Iwobi e Jean-Philippe Gbamin (25 milioni) ; Theo Walcott, Cenk Tosun, Sandro Ramírez, Djibril Sidibé ou encore Fabian Delph, eux aussi arrivés contre des sommes importantes.

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«Lavoriamo con una proposta di contratto per Andrew Robertson e Harry Maguire alors qu’ils étaient a Hull City. J’avais réussi à négocier un prix de vingt million de livres pour les deux. Everton n’a pas voulu les prendrecome Steve Walsh, l’ancien director sportif du club, auprès de L’Atletico. J’ai égallement propone un contrat à Jonny Evans avant qu’il ne vienne à Leicester, mais là encore, ils n’en ont pas voulu. » Pour encore mieux refléter cette mauvaise gestion, celui qui est aujourd’hui membre de la cellula de reclutament du FC Charlotte, en MLS, assicurati di aver trovato un accordo con Erling Haaland. « Quand il était à Salzbourg, j’avais longuement discuté avec son père, et nous avions conclu un accord de quatre milioni di euro. Soluzione quatre! Le club n’a pas voulu me soutenir. »

Prête à tout pour avoir des résultats à court terme, la direction a même embauché l’ancien tacticien des Rossi, Rafa Benítez, en juillet dernier. Et ça, même contre toutes les action des supporters ne souhaitant pass donner les clés du camion à un ancien rival. Cette agitation dans les tribunes a d’ailleurs remporté la bataille, puisque le coach espagnol a plié bagage seulement six mois après son arrivée. Depuis, la rupture entre les amoureux de ce club et Moshiri s’accentue, et il faudra faire preuve d’intelligence dans les prochains mois. Si les hommes de Lampard n’empêchent pas une première relégation depuis 1951, l’actionnaire iranien pourrait décamper et mettre fin à une ère mouvementée, sans succès. Alors, gioco finito?

di Matthieu Darbas